NOS RÉFLEXIONS
OrientationResulta asbl, où les positions de coach et de psychothérapeute se rencontrentLe coaching, par définition, est un mouvement, celui – pour le coaché- de partir de sa réalité pour atteindre l’objectif qu’il vise. Le coach (terme anglais qui soit dit en passant se traduit par « véhicule ») accompagne le coaché, l’amène à découvrir son potentiel et le conduit vers l’autonomie. Tous ces verbes d’action instillent déjà l’idée d’élan et de mouvement.
Mais au-delà de l’aspect théorique, c’est davantage par la pratique, au fil de mes coachings, que j’ai appréhendé le lien fort entre Coaching et Mouvement et l’importance de « faire bouger » physiquement les gens pendant les séances pour les faire «avancer ».
En effet, au sein même d’une session de coaching, combien de fois me suis-je aperçue qu’il était difficile pour le coaché de sortir de ses blocages, de lever ses freins et de réfléchir à sa propre situation sous des angles différents. À rester statiques, assises en salle ou dans un bureau, sur une chaise ou un fauteuil plus ou moins confortable, certaines personnes tendent à rester ancrées dans leur espace mental, dans leurs habitudes de pensées et peinent à regarder les choses avec recul et créativité pour progresser vers la situation désirée. Alors, quand le mental tourne en boucle, c’est l’intelligence corporelle, émotionnelle, intuitive qui prend le relai et apporte des réponses !
Je pense particulièrement à une cliente qui, en début de séance, avait besoin de s’exprimer spécialement longuement et de partager ses difficultés en détail, au risque de s’empêcher d’avancer. Mais dès que je l’invitais à se lever, à bouger, à changer d’espace, j’observais son attitude changer, sa voix se dynamiser, sa créativité redémarrer, son esprit s’orienter vers des actions concrètes sur lesquelles elle s’engageait.
De nombreuses approches thérapeutiques ne m’ont pas attendue pour penser et utiliser le mouvement. Pour n’en citer que certains : il y a le Brain Gym qui relie gestuelle et mémorisation pour faciliter l’apprentissage , la Kinésiologie qui part du principe que le corps, l’esprit et l’âme forment un tout et observe les mouvements corporels via le test musculaire, les Constellations Familiales, l’Hippothérapie, ou l’Equi-coaching qui sortent les bénéficiaires de leur espace habituel, de leur zone de confort en se rapprochant de l’animal.
Citons aussi le Walking Coaching, où Coach et Coaché marchent ensemble , côte à côte, dans une même direction ; l’activité physique tendant à libérer la parole, les émotions, les idées. Le cerveau crée des connexions entre le lieu et ce qu’il s’y passe, favorisant le principe de l’ancrage (association entre un stimulus externe et un état émotionnel) et la créativité. Notre superbe forêt de Soignes -ou tout autre bois ou parc- s’avère un cadre inspirant pour ce coaching spécialement en mouvement.
A nous coachs de nous montrer créatifs en invitant nos clients à bouger, en les faisant par exemple, s’asseoir à différentes places symboliques, en se déplaçant entre des mots posés au sol, en les aidant à mesurer physiquement l’évolution de leur objectif ou leur degré de stress de satisfaction, en leur proposant de se projeter dans un autre espace-temps ou lieu via des jeux de rôles autour d’un mange-debout…Tous les moyens sont bons pour toucher l’autre, remuer ses certitudes, ébranler ses croyances, stimuler l’énergie pour se mettre en route.
Chez OrientationResulta, nous les coachs, chacun avec notre propre style, nous vous accompagnons avec enthousiasme et élan vers le mouvement que vous souhaitez et visez. Alors, au plaisir de cheminer avec vous !
L’hypersensibilité, souvent perçue comme une vulnérabilité, est pourtant un super pouvoir lorsqu’il s’agit de faire des choix de vie en alignement avec soi.
Au moment d’envisager une reconversion professionnelle, cette sensibilité accrue peut devenir une précieuse boussole pour choisir une nouvelle voie qui répond profondément à nos besoins et à nos aspirations. Comment ? On explore cela ensemble.
1. Comprendre et apprivoiser ses émotions
Les personnes hypersensibles ressentent les choses plus intensément, ce qui peut être un atout mais aussi une source d’épuisement… Pas toujours le meilleur état d’esprit pour se lancer dans un projet qui est plutôt remuant intérieurement. Pratiquer la méditation, le yoga ou encore la cohérence cardiaque peut vous aider à faire face aux défis et aux changements inhérents à un tel projet. Certains hypersensibles pensent trop… Dans ce cas, le sport par exemple, remettra doucement à sa place le petit hamster qui tourne trop dans sa roue.
2. Renouer avec ses passions
Les hypersensibles ont souvent une créativité débordante et une grande capacité d’imagination. Lors d’une reconversion, le grand cadeau est d’être capable de se tourner vers ce qui fait vibrer, par la créativité, le jeu, le récit. Explorez ce qui vous passionne, ce qui vous met en joie, même si cela semble éloigné de votre parcours initial. Une reconversion est avant tout un retour possible à soi, et à tout ce qu’on aime.
3. Se former à son rythme
Une des forces de certains hypersensibles, c’est leur « porosité ». Elle peut être encombrante sur le plan émotionnel, mais elle permet aussi d’absorber rapidement de nouvelles informations. Attention néanmoins à la surcharge cognitive. Lorsque vous vous lancez dans une reconversion, optez pour des formations qui respectent votre rythme d’apprentissage. Privilégiez des formations modulaires, ou des accompagnements sur mesure qui vous permettent de vous sentir en sécurité tout au long de votre parcours.
4. Écouter son intuition
Les personnes hypersensibles ont une intuition souvent très développée. Cette petite voix intérieure est un précieux allié lors d’une reconversion. Apprenez à lui faire confiance pour choisir les opportunités qui vous font vous sentir bien, et à refuser celles qui ne correspondent pas à vos valeurs ou à votre vision, celles qui vous font trop peur. Même si la peur peut être un indice que le challenge est stimulant, elle ne doit pas devenir paralysante. Prenez le temps d’écouter votre corps et vos ressentis face à une décision.
5. Bien s’entourer
La reconversion est un chemin solitaire, puisqu’on est seul face à soi, mais il est crucial de s’entourer de personnes bienveillantes et compréhensives, particulièrement pour les hypersensibles. Cherchez à vous entourer d’amis soutenants, de vos alliés, les personnes ressources qui reconnaissent vos particularités. Si vous croisez des oiseaux de mauvais augure, passez votre chemin et ne donnez pas écho à leurs craintes… Faites-vous accompagner par un coach qui comprend vos besoins spécifiques et vous encourage à suivre vos aspirations tout en gardant un œil sur la réalité de terrain.
Vous êtes sensible, hypersensible et vous travaillez dans le secteur non marchand privé ? Vous envisagez une reconversion professionnelle mais vous ne savez pas par où commencer ? Chez OrientationResulta, il est possible de bénéficier d’un accompagnement qui tient compte de vos particularités.
Article écrit par Virginie Lobet
Chez OrientationResulta asbl, nous recevons de plus en plus souvent en coaching ou en bilan de compétences des psychologues qui viennent réfléchir et travailler sur eux-mêmes. Au-delà du plaisir de ces rencontres, nous, l’équipe de coachs que nous sommes, en profitons pour nous questionner : finalement, qu’est-ce que cette tendance qui se dessine nous dit et nous apprend ?
- Que les psychologues qui viennent de leur plein gré bénéficier de l’approche coaching, passent au-dessus des à-prioris de leur profession sur le monde du coaching.
- Qu’il est important de spécifier les différences entre ces métiers et approches
- Qu’il est judicieux aussi d’en cerner les ressemblances
- et d’envisager les complémentarités pour pouvoir collaborer ensemble dans le but de répondre au mieux aux besoins des personnes qui viennent nous voir.
Poussons plus loin la réflexion…
Certains psychologues s’inquiètent de la solidité de la base qui soutient l’approche des coachs. Il est vrai que la formation de coach n’est pas sanctionnée par un diplôme universitaire mais il existe d’autres instances en coaching qui attestent du parcours de formation tout autant rigoureux. Les coachs passent des certifications, les écoles de coaching elles-mêmes sont soumises à une accréditation exigeante.
Un autre apriori sur le coaching est le fait de « ne pas aller assez en profondeur », narration de la tendance psychanalytique qui omet les autres théories du fonctionnement mental, affectif et relationnel utilisées tant en coaching que par des psychothérapeutes (par exemple thérapie systémique, thérapie narrative, thérapie brève…). Certains psychologues pensent le coaching comme une mode, dérivée de l’approche Développement Personnel. Ils peuvent aussi avoir pour préjugés le manque d’expérience ou la jeunesse des coachs, ce qui pourrait concerner finalement n’importe quelle profession.
Illustrons nos propos par les différences entre les 2 positions. Le thérapeute qu’il soit psychologue de formation ou assistant social ou sociologue mais qui a suivi un cursus de formation en psychothérapie, accueille des patients, des personnes en souffrance qui ont besoin de déposer le trop-plein d’émotions, qui souhaitent aller mieux dans le champ de la santé mentale, que ce soit de comprendre pourquoi, de creuser le passé ou le présent, que ce soit de se raconter autrement, de se reconnecter avec leurs ressources, etc….. nous sommes dans le domaine du soin en santé mentale. Le coach accueille des clients, des personnes qui rencontrent un problème, une difficulté, des interrogations et que l’il va questionner, challenger, faire réfléchir pour que le client trouve lui-même ses solutions pour son futur à travers un processus pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé et aboutisse à un plan d’actions. Nous sommes dans l’accompagnement. Le coaching peut porter sur divers sujets ; le coach ne se profile pas comme un expert de la matière et du contenu apporté mais c’est sa posture – la position du coach – qui permet d’accompagner le changement là où il est possible et là où le client le souhaite en l’invitant à mettre en œuvre des actions concrètes.
Il n’empêche que des points communs sont évidents : dans les savoir-faire : savoir-écouter/questionner -approche maïeutique »/faire miroir/inviter à la connaissance de soi… et surtout dans les savoir-être : finesse relationnelle, bienveillance, non jugement, ouverture à l’autre, attention personnalisée, … Pour les psychologues, il existe un code de déontologie -notamment le respect du secret professionnel- très strict, sanctionné par l’Article 438 du code pénal. Le coach doit tout autant faire preuve d’éthique dans sa pratique (c’est d’ailleurs la première compétence dans les 8 compétences clefs de l’International Coach Federation) ; la confidentialité en fait évidemment partie. Si le coach ou le psy sont responsables de la relation et des outils et des méthodes utilisées, c’est l’implication de la personne elle-même (patient(e) ou client(e)) qui fera la différence.
Ce n’est pas non plus un hasard si, chez OrientationResulta asbl, certains de nos coachs ont une formation de psychologue. Mais quand ils sont en mission de coaching, ils adoptent une position de coach et ne sont pas là en tant que thérapeutes.
Au vu des différences identifiées précédemment, nous pouvons clairement parler de complémentarités de position. Pour illustration, des psychologues nous envoient spontanément certains de leurs patients pour qui ils estiment qu’un coaching leur serait utile en parallèle à une prise en charge psycho thérapeutique. En effet, travailler en même temps sur sa santé mentale et sur des changements à établir permet d’avancer plus concrètement. Si une personne est en burn-out ou est en train de sortir du burn-out, cette complémentarité peut se mener à 3 : le Médecin pour surveiller les aspects psycho-physiques du mal être, valider les progrès, le psychologue pour restaurer et construire la santé psychique, le coach pour accompagner la personne dans son retour au travail ou l’amorce de nouveaux projets.
Les clients font souvent spontanément le lien entre le travail qu’ils font chez leur psychothérapeute et celui qu’ils font avec nous. Cela illustre alors bien les similitudes, les points communs et laisse présager que nous pouvons travailler main dans la main, tout en respectant les spécificités de chaque position.
Par exemple, le coach peut mettre le doigt sur des freins qui ne permettent pas à la personne d’utiliser toutes ses ressources pour avancer dans son projet professionnel. Le travail sur ces freins (deuil à travailler, séparation à assumer, dépression à dépasser, etc…) est de la compétence du psycho thérapeute en parallèle ou préalable avec le travail de coaching. La procrastination, notamment, peut être travaillée à la racine avec le psychothérapeute et en parallèle dans le concret de ses objectifs du moment avec le coach. Quand le client en bouclage de séance de coaching décide de son plan d’action, il s’engage lui-même dans la mise en pratique des actions pour la session à venir. Nos clients nous disent d’ailleurs qu’ils se sentent alors stimulés et regagnent de l’énergie pour avancer.
Vous l’avez compris en nous lisant : nous sommes convaincus de la force de la collaboration entre psychothérapeutes et coachs, car nous sommes tous, professionnels de l’humain, convaincus de la puissance du dialogue et de la présence à autrui.
Article co-écrit par Anne-Françoise Martens, Brigitte Legrève et France Bidard
Que de changements ces deux dernières années, et cette impression que la vie part dans tous les SENS. Certains travaillent deux fois plus pour aider, soigner et servir les citoyens. D’autres sont cloitrés chez eux, devant leur ordinateur, enchainant les réunions sur écran, télétravaillant souvent doublement pour compenser la relation directe et les changements survenus, se demandant aussi si toute cette agitation est légitime et si le jeu en vaut la chandelle. D’autres à l’arrêt momentanément se questionnent sur leur retour au travail, les conditions de reprise ou leur envie de reprendre le même métier. D’autres encore n’ont plus de travail, craignent pour leur avenir et s’agitent en tous sens pour trouver des alternatives et se créer des perspectives.
La situation est complexe, certes ; l’idée ici n’est pas de noircir le tableau mais de se demander, ce qui fait sens pour nous dans ce chaos et ce que nous pouvons gagner de cette période tumultueuse alors que nous voyons surtout, dans un réflexe très légitime, ce que nous risquons de perdre. Et si c’était le moment justement de réfléchir à ce que nous voulons vraiment, à ce qui nous porte et nous anime et à (re)trouver du sens à notre vie professionnelle voire notre vie tout court ? Par sens, entendons Signification et Direction.
Qu’est-ce que cela signifie « un métier qui fait sens » ? pour moi, pas pour le voisin car ce qui fait sens pour l’un, ne fait pas sens pour l’autre. Quelles sont mes priorités et les critères qui vont me permettre de dire que je suis heureux/heureuse au travail ? Quel but ai-je envie de me donner, quel rôle ai-je envie de jouer ou sur quel sujet, (voire pour quelle cause) ai-je envie de m’impliquer ? En écho à ces questions, Simon Sinek dans ses conférences TED nous parle de l’importance du « WHY », estimant plus percutant de penser et de communiquer d’abord sur le pourquoi de nos choix et de nos démarches pour (nous) motiver et (nous) inspirer.
En effet, une fois que je comprends ce qui a de la signification pour moi et ce que j’ai envie de répondre quand je m’interroge sur le pourquoi de ma vie (professionnelle), alors seulement je peux réfléchir à la Direction que je veux prendre, le « WHAT », l’activité ou le métier que je veux faire pour servir mon but et ma mission. En me posant des questions du type vers où ai-je envie d’aller ? vers où vais-je choisir d’aller pour être en lien avec qui je suis vraiment ? Quels sont les secteurs, entreprises, domaines qui m’attirent et me permettront de suivre mon fil rouge ?
C’est en se questionnant, en travaillant à se (re)découvrir, à cerner ses valeurs, ses forces, ses compétences et savoir-faire, ses critères et priorités, en revisitant son histoire professionnelle et personnelle, en sondant ses motivations et intérêts que l’on arrive à définir son essence propre.
Et si nous nous octroyons ce temps et cette attention pour accomplir ce travail d’introspection ? seul(e), avec des amis proches et bienveillants ou avec un coach pour vous accompagner sur ce chemin ? Pour préparer « l’après COVID », éviter de revenir à des schémas/un travail qui ne nous plaisaient déjà plus, à voir plus loin et être prêts à poser des jalons pour le futur ?
OrientationResulta peut vous aider dans cette démarche en structurant cette investigation en vous faisant réfléchir à l’aide de méthodologies créatives et inspirantes. Contactez-les pour voir quel type d’accompagnement vous conviendrait.
Let’s go together !
France Bidard, conseillère OR et coach